Déo naturel : tous nos secrets pour une transition réussie !
Déo naturel : comment réussir sa transition ?
Il y a quelque temps, vous avez dit adieu pour de bon à votre déodorant ou anti-transpirant conventionnel. Pour neutraliser ces satanées odeurs de transpiration, vous misez désormais tout sur le déodorant naturel. Mais ironie du sort, depuis ce jour, vos aisselles s’affolent : une sueur abondante et malodorante sape quelque peu votre enthousiasme. Et si, au contraire, tout cela était bon signe ? Faisons le point ensemble sur les effets temporaires parfois rencontrés lors du passage au déo naturel.
La transpiration des aisselles, un phénomène naturel !
Une histoire de glandes sudoripares
Agacé(e) par les auréoles de sueur sur vos vêtements ? La transpiration est pourtant un processus nécessaire à l’intégrité de l’organisme.
Sécrétée par les glandes sudoripares réparties un peu partout dans le derme, la sueur participe notamment à la thermorégulation – c’est-à-dire au maintien de la température corporelle autour de 37 °C.
La sudation favorise parallèlement l’élimination des toxines et des déchets issus du métabolisme. Par ailleurs, elle exerce aussi une action protectrice : en formant un film hydrolipidique, la transpiration hydrate la peau et crée une barrière immunologique naturelle. Comme quoi, transpirer a aussi ses bons côtés !
Mais d’où viennent les mauvaises odeurs ?
Au niveau anatomique, il existe deux catégories de glandes sudoriparesؘ : les glandes eccrines et les glandes apocrines.
Particulièrement nombreuses, les glandes sudoripares eccrines siègent aux quatre coins du corps – avec une prédominance au niveau de la paume des mains, de la plante des pieds et du front. Très mobilisées pour réguler la chaleur corporelle, elles libèrent une importante quantité de sueur : environ 1 L par heure en moyenne, et jusqu’à 3 L en cas de forte chaleur !
Fort heureusement, celle-ci est transparente et naturellement inodore, puisqu’elle se compose essentiellement d’eau et de sels minéraux.
A contrario, les glandes sudoripares apocrines se concentrent sur des zones ciblées du corps, dont nos fameuses aisselles. Si leur débit reste très réduit, elles sécrètent une sueur particulièrement riche en lipides, en urée et en ammoniaque.
Nous les tenons donc, nos vraies coupables ? Pas exactement, car les sécrétions des apocrines ne sentent pas directement. Ce sont en réalité les bactéries présentes à la surface de la peau qui, en les dégradant, créent de nouvelles molécules chimiques responsables des odeurs désagréables qui nous ennuient tant.
Comment agissent les déodorants et anti-transpirants classiques ?
Comme leur nom le suggère plus ou moins, les déodorants (naturels ou non) cherchent à neutraliser les odeurs de transpiration. Dans leur version classique, ils renferment généralement des agents parfumants pour masquer les odeurs corporelles et des substances antiseptiques chargées de détruire les bactéries incriminées.
Quant aux anti-transpirants, ils visent à réduire la production de sueur. Pour ce faire, ils obstruent les pores de la peau, entravant ainsi le fonctionnement naturel des glandes sudoripares.
Que l’on soit plutôt déo ou anti-transpi, de nombreux composés sont malheureusement pointés du doigt pour leurs effets potentiels sur la santé. Nous vous conseillons d’éviter tout particulièrement :
- les gaz propulseurs employés dans les déodorants spray (comme le butane ou le propane) : en plus d’être hautement inflammables, ils favorisent l’inhalation de particules nocives pour les voies respiratoires ;
- les controversés sels d'aluminium, comme le chlorohydrate d’aluminium, utilisés largement dans les anti-transpirants traditionnels ;
- la pierre d’alun : qu’on la choisisse synthétique (sous forme de sulfate d’aluminium ou d’ammonium) ou naturelle (sous forme de sulfate de potassium), elle renferme toujours une certaine quantité de sels d’aluminium ;
- certains conservateurs potentiellement irritants, comme le phénoxyéthanol ;
- les parabens et silicones, agissant possiblement comme des perturbateurs endocriniens.
Je passe au déo naturel : que va-t-il m’arriver ?
Une détox des aisselles (parfois)
Avec l’arrêt du déodorant anti-transpirant et le passage au déo naturel, les aisselles respirent de nouveau. Les pores de la peau, jusque-là bouchés par les sels d’aluminium, s’ouvrent et relarguent toutes les toxines accumulées.
Alors oui, c’est vrai : face à cette renaissance axillaire, vous allez peut-être observer une légère différence. Cela peut se manifester par une transpiration des aisselles accrue ou des odeurs corporelles un peu plus marquées. Mais rassurez-vous, rien de grave ni de durable : votre corps doit simplement se réadapter et retrouver son équilibre naturel. Dites-vous que vos aisselles entament un programme détox : vu ainsi, c’est tout de suite plus positif.
La bonne nouvelle ? Pour certain(e)s, la grande révolution du déodorant naturel passe même inaperçue. De quoi se lancer sans crainte !
Une peau plus respectée (toujours)
Toutefois, ces quelques désagréments en valent la chandelle. En bannissant les ingrédients les plus contestés, le déo naturel et bio constitue un choix éclairé pour venir à bout des odeurs de sueur. À condition bien sûr que le terme « naturel », de plus en plus galvaudé, soit pris au pied de la lettre !
Pour faire votre choix, prêtez une attention toute particulière à la formulation. Elle doit reposer exclusivement sur des ingrédients doux et respectueux de la peau – comme les hydrolats, les huiles végétales, les beurres végétaux ou les argiles. En plus de neutraliser les senteurs désagréables, ils participeront à nourrir et hydrater la peau en profondeur.
Nous vous encourageons à mettre de côté les alcools et les parfums, parfois à l’origine de démangeaisons, rougeurs et allergies cutanées. Chez certaines personnes plus sensibles, le bicarbonate de soude peut également occasionner des inflammations quand il est employé quotidiennement : à éviter si possible !
En somme, privilégiez une formule simple et lisible, gage d’une plus grande transparence. En cas de doute, fiez-vous aux exigeantes certifications biologiques COSMOS ou Nature et Progrès qui reposent sur des référentiels stricts.
Quelques astuces pour bien vivre son passage au déodorant naturel
Pendant cette courte phase transitoire (parfois un brin déstabilisante), pensez à adopter ces quelques conseils pour limiter une sudation excessive ou des odeurs gênantes.
Conserver une bonne hygiène axillaire
Pour limiter la prolifération des mauvaises bactéries, nettoyez vos aisselles matin et soir. Pas question d’y aller trop fort, sous peine d’irriter cette peau particulièrement fine et fragile : optez pour un savon saponifié à froid surgras, émollient et hydratant, qui élimine en douceur les bactéries sans agresser l’épiderme. Tamponnez bien vos aisselles fraîchement lavées avec une serviette propre afin de les préserver de l’humidité.
Un besoin de fraîcheur se fait sentir dans la journée ? Passez un peu d’eau du robinet sous vos aisselles ou effectuez une simple retouche avec votre déo naturel. Trop facile avec un déodorant crème au format mini qui se glisse incognito dans le sac à main !
S’hydrater suffisamment
Vous pensez qu’en arrêtant de boire, vous transpirerez moins ? Erreur ! Un bon drainage des toxines passe avant tout par une hydratation suffisante : comptez entre 1,5 et 2 L d’eau par jour. Sans compter que la sudation génère une perte en eau qu’il faut aussi compenser.
Éviter certains aliments
Notre assiette joue un rôle dans notre santé… mais aussi dans la production et les odeurs de sueur. Le temps que votre corps s’habitue à votre déo naturel, faites une pause avec certaines denrées comme :
- l’ail ;
- l’oignon ;
- les épices ;
- le thé ;
- le café.
Bien qu’excellentes pour l’organisme, les alliacées rendent nos perles de sueur plus odorantes. Quant aux condiments pimentés et aux produits caféinés, ils stimulent la thermogénèse (production de chaleur corporelle) et donc l’activité des glandes sudoripares.
Limiter le stress
Vous êtes du genre « cent mille volts » ? Vos aisselles s’en ressentent ! Sous l’effet des émotions, les glandes apocrines répondent à des stimuli psychiques et travaillent davantage. Un vrai cercle vicieux s’installe alors : plus on stresse, plus on transpire… et plus on stresse à l’idée de transpirer. Bref, pour agir contre les odeurs, on reste zen autant que faire se peut !
Porter des fibres naturelles
Pendant que vous apprivoisez votre nouveau déodorant bio, mettez le holà sur les fibres synthétiques comme le polyester ou le polyamide. Tournez-vous préférentiellement vers des vêtements en matières naturelles, comme le lin, le coton ou la laine.
Les coupes amples sont également tout indiquées, histoire de laisser respirer complètement les aisselles. Le chemisier moulant ? Juste une affaire de quelques semaines, promis !
Ce grand saut vers le déo naturel, on le fait ensemble ? Chez Le Moly, c’est toute une gamme de déodorants bio tout doux qui vous attendent. Des formules certifiées COSMOS par ECOCERT, avec ou sans huiles essentielles, qui conviennent à toutes les peaux et à tous les âges. Des ingrédients 100 % naturels sélectionnés un à un pour leur efficacité sur la neutralisation des odeurs axillaires. Mais surtout, une texture crème infiniment veloutée qui se dégusterait presque à la petite cuillère. On parie que vos aisselles vont en raffoler ?
Gardez ces conseils et astuces sous la main ! Epinglez-moi ;)